<< I'm just Free...>> [LIBRREEEEE!]

J'ouvris les yeux et cillaient. Je me levais d"un bond puis me radoucit. Encore un sombre songe. Depuis ma plus tendre jeunesse ces songe me hantent me laissant planait le doute. Je secouais la tête comme ci ce geste anodin pouvait éloigner ces pensées de mauvais augure de moi pendant quelques temps mais je savais que dès que mes paupières se fermeront de nouveau cela recommenceras. L'obscurité engloutissant ma tanière m'apprit que le soleil laissait place à l'halo lumineux qui donnait une pointe de clarté dans l'étendue obscur de la nuit. Je ne voulais pas refermaient les yeux. Le camp semblait endormis. Une pointe d'ironie monta en moi, évidemment il était endormi. Je sortit alors de mon gîte et avançait vers l'entrée du camp. Une marche au crépuscule et je rentrerais au camp au petit matin ou un peu avant l'aurore. Je pourrais même attrapait une proie en route. J'étais capable de tout pour fuir la somnolence qui nous emmène au rêves. Ou au cauchemar. Je marchais souplement et traversait le territoire qui a présent me semblait monotone, je connaissais quasiment chaque arbre de cette parcelle des terres du Milieu et la monotonie était ennuyeuse.... Je baillais malgré moi. Puis je secouais la tête comme pour me réveillais. Aujourd'hui j'irais plus loin. Après une marche silencieuse avec pour seul accompagnement le son du vent parmi les terres du Clan des Plaines, j'atteignis la Clairière Verte. Soudain je sentis un chat étranger. Il n'était pas d'un des clans c'était sûr.... Un domestique peut être. Ou bien un solitaire. Je m'extirpais du taillis qui nous séparait. Je sentis que ma présence ne lui plaisait guère mais pour sur cette nuit je ne dormirais pas.

- Bonsoir. Que fais-tu sur ces terres ?

Maudissant mon pelage blanc, je continua ma course à travers le territoire. N'ayant pas pu fermer l'oeil de la nuit, je m'étais levé pour une petite chasse nocturne. Qui s'était vite avérée inutile, la lueur spectrale de ma fourrure brillant encore plus qu'a l'ordinaire avec la lune avait fait fuir toutes les proies à des kilomètres à la ronde. J'avais donc opté pour une pointe de vitesse, martelant le sol meuble et doux de mes pattes. L'air était lourd sous les feuillages, mais une bourrasque m'accueillit en haut de la colline brumeuse. On était en plein été, mais le vent soufflait toujours, et même plus que d'habitude. Je scruta l'horizon, cherchant quelque chose. Mais quoi, ça je ne savais pas. Je poursuivis mon chemin, au pas cette fois-ci. Les parfums entêtants des fleurs me faisait tourner la tête. Je plissa le nez et parvint et à la frontière de mon territoire. D'ici je voyais les chutes d'eau du Clan de l'Ecume. Je bifurqua et longea la limite, pour enfin voir les cimes des chênes de la Clairière Verte, haut lieu de rassemblement. Je n'allais pas m'attarder et faire demi-tour quand je sentis deux chats. Je reconnut l'odeur du chef du Clan des Plaines, Etoile du Firmament. L'autre ne me disait rien. Un inconnu, solitaire, pour s'aventurer aussi loin des maisons des bipèdes. J'hésita un moment. Aller à leur rencontre ? Ou retourner au camp, bredouille ? Au moins j'aurais quelque chose à raconter. Je m'avança un peu, et je put distinguer les contours des félins. Ils avaient du me sentir, car Etoile du Firmament tourna la tête vers le buisson derrière lequel je m'étais abrité. Je m'approcha d'eux, faisant un signe de tête courtois au chef, et lançant un regard interrogatif de mes yeux vairons au solitaire. Enfin, la solitaire, une grande chatte rousse. J'ouvris la bouche et prononça presque mots pour mots la question de la chef.

-Bonsoir, que nous vaut l'honneur de ta visite, solitaire ?